Lectures de sophrologue : La maladie d’Alzheimer, Histoires de Mémoire
du Collectif Mouscron-Alzheimer, aux Editions Fortuna.
C’est un livre qui m’attendait depuis plus d’une année, dans le coin d’une bibliothèque mais que je n’osais ouvrir. Et puis, un soir, c’est lui que je choisis, c’est lui qui émerge dans ma conscience.
C’est un livre magnifique : témoignages d’aidants, témoignages d’amour, témoignages de peines, de difficultés.
C’est un livre à la fois sombre et lumineux sur la maladie d’Alzheimer.
C’est un livre qui parle énormément à la petite-fille en moi.
Mais c’est également un livre qui parle énormément à la sophrologue en moi.
« Cueillir ces petites fleurs qui poussent au long de notre chemin : un rire, un sourire, un regard tendre, comme un petit coquelicot » Jacqueline Motte, Secrétaire de l’Association Mouscron-Alzheimer
La maladie d’Alzheimer, quelques chiffres :
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on compte aujourd’hui 850 000 malades en France
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225 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année
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20 000 personnes de moins de 60 ans sont atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentées, dont 5 000 ont moins de 60 ans
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la maladie concerne 3 millions de personnes (malades et entourage) Source
Trois millions de personnes concernées par la maladie…
Deux millions d’aidants : des jeunes, des moins jeunes, des personnes actives, à la retraite, en charge de famille, célibataire, en bonne santé, malades, des enfants, des conjoints, des amis…
Deux millions de personnes qui aident…
Et qui ont également besoin d’être aidés.
Paroles d’aidants :
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Françoise : « Mon caractère change, plus vite irritée, je ne supporte plus que les gens se plaignent pour rien. Je m’impatiente plus vite, suis plus exigeante avec les autres, ai de moins en moins de contacts extérieurs autres que ceux de mon travail, ne participe à aucun délassement et pleure souvent en silence. » « J’ai parlé, j’ai pleuré, j’ai ouvert mon cœur et expliqué qu’il m’arrivait de détester maman et même de souhaiter qu’elle s’endorme. Je suis passée par l’amour qu’une fille a pour sa maman à la haine de ce qu’elle me faisait et en même temps, je me sentais coupable. »
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Roger : « De l’incompréhension du début, voire parfois de l’exaspération, on en arrive par la force des choses, à se mouler dans un autre monde. Désormais, une vie qui implacablement vous brise et vous broie physiquement et psychiquement. »
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Charlotte : « Tu connais rarement le prénom de tes enfants. J’ai l’impression d’être devenue la gardienne de ta prison. »
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Marie-Paule : « Mais face à cette maladie, le combat est trop inégal. Tôt ou tard, il faut renoncer. Et pourtant, je m’étais promis de ne jamais l’abandonner. Le plus difficile pour moi, c’est maintenant. Je ne pourrais jamais m’habituer à le voir ainsi, lui si intelligent. C’est un deuil qui ne finit jamais, et pourtant il est bien vivant, mais un autre. »
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Monique : « Parfois je m’énervais, et quand je me calmais, je lui expliquais que j’étais fatiguée et que je souffrais, et que si je m’énervais ce n’était pas parce que j’étais fâchée sur lui, mais que pour moi, ce n’était pas toujours facile. Puis je le prenais dans mes bras, et cela se passait. »
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Chantal : « Alors tout va très vite, quelle place réserver au chagrin quand la réalité est si présente ? » « C’est alors le grand tumulte des sentiments : soulagé, abattu, anxieux, peiné, culpabilisé, triste, rassuré… quelle confusion ! »
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Katty : « Cette maladie qui détruit la personnalité nous met face à des valeurs de vie, d’écoute et d’acceptation de l’autre tel qu’il est. »
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Jacqueline : « J’ai appris à apprécier ces « petits moments de bonheur ». Même dans une maladie aussi terrible, ils existent. Il faut les savourer. Ils sont comme ces petites fleurs qui poussent au bord des chemins même pierreux. »
L’aide aux aidants… par la Sophrologie Caycédienne®
Les mots sont forts et expriment vivement ce que ressentent toutes ces personnes confrontées à un proche atteint par la maladie d’Alzheimer : angoisse, anxiété, dépression, épuisement moral, fatigue, troubles du sommeil, amaigrissement, troubles alimentaires, pathologie cardio-vasculaire, troubles mnésiques, isolement social, douleurs articulaires, réactions émotionnelles vives, énervement, agressivité, décompensation de pathologies chroniques, addictions… Source : HAS
Les mots sont forts et me touchent, comment les aider à mon tour ?
La Sophrologie Caycédienne® propose des outils pour améliorer cela.
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Des techniques de relaxation pour récupérer de l’énergie
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Des techniques d’activation du positif : réussir à voir les petits bonheurs du quotidien, remettre du positif dans les liens
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Des techniques de protection du sommeil
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Des techniques de gestion du stress
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Des techniques de futurisation pour se projeter dans le futur et apprivoiser les moments difficiles attendus
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Des techniques de préterisation pour renforcer le positif du passé et le vivre au présent
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Des techniques de renforcement des valeurs pour se retrouver Soi
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Et plus encore…
Vous êtes un aidant ? Vous avez eu recours à la Sophrologie Caycédienne® ? Vous souhaitez nous en parler ? Les commentaires vous sont ouverts.
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