J’ai 3 enfants dont ma dernière qui a eu beaucoup de difficultés à trouver son sommeil. Heureusement, j’étais alors en pleine formation pour devenir sophrologue et j’ai pu trouver les ressources pour nous permettre de passer ce cap sereinement. Je vous propose aujourd’hui de découvrir comment j’ai réussi à dormir la nuit – et elle avec moi !
Le sommeil du tout-petit
Nous sommes prévenus, tout le monde nous le dit, que ce soient nos propres parents, nos amis déjà passés par là, notre sage-femme, notre médecin : un bébé, la nuit, ça ne dort pas. Ou en tout cas, pas comme on le voudrait. Pas comme on aimerait. Pas comme on en aurait besoin.
Les bébés vont mettre plus ou moins de temps à apprendre à s’endormir seul, à tenir toute la nuit : c’est un réel apprentissage pour eux. Et ce n’est pas non plus forcément évident.
Encore plus quand on est allaité à la demande.
Encore plus quand on dort contre la chaleur de sa mère.
Lorsque la situation convient à tous, il n’y a aucune urgence à « forcer » un enfant à apprendre à dormir « comme un grand ». Le sommeil des enfants est différent des adultes et c’est aussi respecter leur rythme que de leur laisser le temps de trouver leurs propres marques.
Mais lorsque la situation ne convient plus, que les parents n’en peuvent plus de ces nuits coupées, il existe des solutions pour permettre à l’enfant d’apprendre à s’endormir.
Le sevrage nocturne du bébé
Je n’en citerai qu’une ici car elle est marqué du signe de la liberté et de la bienveillance : le programme de sevrage nocturne du Dr Jay Gordon.
Programme à proposer à un enfant de plus d’un an, encore allaité la nuit et pouvant dormir dans le lit parental.
- Choisir les 7h de sommeil les plus importantes pour la famille. Changez les règles pour cette période uniquement.
- Les 3 premières nuits : à n’importe quel moment en dehors du créneau choisi : allaiter pour rendormir le bébé, le câliner… Mais passée l’heure du créneau, arrêter. Une fois dans le créneau, lorsque le bébé se réveille, vous l’allaitez, le câliner mais il ne doit pas se rendormir au sein. Il doit s’endormir en étant réconforté par le parent mais pas par le sein. (Le bébé ne sera probablement pas du tout d’accord et saura vous le faire comprendre!). Cette routine doit être répété à chaque réveil durant ces 3 nuits : tétée, câlin, puis endormissement sans le sein. Il doit impérativement s’être endormi avant la prochaine tétée. Une fois sorti, du créneau, faites comme avant, vous pouvez recommencer à l’allaiter pour qu’il s’endorme.
- Les 3 nuits suivantes : à n’importe quel moment en dehors du créneau choisi : allaiter pour rendormir le bébé, le câliner… Mais passée l’heure du créneau, arrêter. Maintenant, les tétées nocturnes cessent. Quand le bébé se réveille, câlins, chansons… puis le parent doit le déposer éveillé dans son lit. Eveillé. (Ce ne sera pas facile, il ne sera toujours pas d’accord, quoique…)
- Les 4 nuits suivantes : ne le prenez pas dans vos bras. Quand il se réveille dans le créneau choisi, touchez-le, parlez-lui mais ne le prenez pas dans vos bras. Ne le nourrissez pas non plus. Répétez les paroles et caresses s’il se réveille.
- Après ces 10 nuits, la mère peut continuer à allaiter son enfant en-dehors du créneau mais l’enfant ayant appris dans la douceur et l’amour à se rendormir seul, ça finit par s’arrêter même en dehors du créneau choisiSource : naitre au monde, programme de sevrage nocturne
La sophrologie pour se préparer à ce sevrage
La Sophrologie Caycédienne® vous offre des outils pour « affronter » ces nuits dans la sérénité, la bienveillance, la confiance en vos capacités et celles de votre enfant. Vous trouverez des pratiques qui vous permettront de :
-
vous détendre, faire une pause, rester calme : être là pour accompagner votre enfant dans la sérénité
-
vous libérer des tensions, du stress : mettez la peur et la fatigue de côté
-
activer le positif, le somatiser : être bien dans votre corps pour être bien avec votre enfant, être soutenant dans la douceur
-
renforcer les capacités : confiance en vous, confiance en votre enfant
-
vous projeter dans un futur positif : qu’allez-vous vivre de beau lorsque vous dormirez à nouveau ?
-
anticiper les événements stressants : vous ne pouvez changer votre enfant, mais vous pouvez changer vos réactions : prenez le temps de les apprivoiser pour mieux vivre l’événement le jour J (ou la nuit N 😉 )
-
utiliser le positif du passé : rappelez-vous tout l’amour, toute la joie ressentie depuis la naissance de cet enfant, depuis sa conception, depuis le moment où il s’est fait désir dans votre cœur
-
renforcer les valeurs : ce qui est important pour vous, pour votre enfant, comment souhaitez-vous accompagner votre enfant dans cette étape de sa vie ?
Une grande variété de techniques à adapter aux besoins spécifiques, aux capacités propres des familles.
Et vous ? Avez-vous dû sevrer votre enfant la nuit pour qu’il « fasse ses nuits » ? Avez-vous eu recours à des outils pour y arriver ?