SAVOIR LES AUTRES CAPABLES : CLÉ DU RESPECT MUTUEL ET DU VIVRE ENSEMBLE
Dans mon billet précédent « Se savoir capable : clé de la confiance et de l’estime de soi » , je vous expliquais comment la prise de conscience de nos capacités pouvait influencer notre vision de nous-mêmes.
Aujourd’hui, j’ai envie de vous proposer de comprendre comment cette prise de conscience peut également influencer votre vision des autres et nous amener à plus de respect mutuel.
La communauté des capacités
En effet, comme je vous le disais, toutes nos activités sont possibles grâce à l’activation d’une ou plusieurs capacités. Les nôtres, mais également, celles des autres. Toutes les activités humaines sont le fruit de l’activation des capacités.
Ainsi, si la première étape est de prendre conscience de la présence de ces capacités en nous pour les vivre pleinement, la deuxième étape consiste a prendre conscience de leur existence chez les autres : êtres chers, collègues de travail, inconnus dans la rue… Nous sommes des individus uniques mais qui vivons en société avec les autres. Pas toujours en harmonie d’ailleurs. Pas toujours dans le respect de nos différences. Souvent dans le jugement et les à-priori.
Des capacités si semblables
Sommes – nous heureux dans ce monde de jugements et d’à-priori ?
C’est une question à laquelle je vous laisse réfléchir mais pour nous, sophrologues, la réponse est évidente. Ne vous invitons-nous pas lors de chaque pratique à activer votre capacité de non-jugement ?
D’abord le Non – jugement envers vous-même pour commencer. Accueillir qui vous êtes, tel que vous êtes, avec vos sensations, vos pensées, vos émotions. Avec vos capacités.
Ensuite le Non – jugement envers les autres aussi. Et s’il est plus difficile d’accueillir leurs sensations, leurs pensées, leurs émotions qui parfois viennent heurter les nôtres, il est peut-être plus accessible de leur reconnaître des capacités.
Les autres ont cette capacité de vivre, de respirer. Comme nous. Nos capacités vitales, essentielles sont communes. Nous avons déjà des points communs. Nous nous ressemblons à travers ces capacités, basiques mais indispensables. Nous sommes des êtres vivants.
Des capacités si différentes
Et si nous commençons à accepter ces capacités chez les autres, pourquoi ne pas accepter non plus les capacités qui sont différentes des nôtres ?
Parler une autre langue ? Se déplacer en fauteuil ? Croire en l’avenir ? Jouer comme un enfant ? Déléguer les responsabilités aux autres ? S’inquiéter des conséquences ? … Rappelons-nous toujours que chaque action met en jeu ce fil de perles de capacités, que chacun d’entre nous est riche de toutes ces capacités. Finalement, chaque être humain est un être de capacités. Qui sommes-nous pour décider quelle capacité a plus de valeur qu’une autre ? Quelle capacité respecter plus qu’une autre ?
Se reconnaitre pour se respecter
Et si les actes ou pensées des autres ne nous conviennent pas ?
C’est bien sûr notre droit, notre liberté. Mais reconnaître aux autres des capacités ne veut pas dire que nous adhérons à leurs discours, leurs pensées. Bien sûr que non.
Leur reconnaître des capacités, c’est simplement accepter qui ils sont, tels qu’ils sont, dans le respect de qui ils sont. Pour des échanges harmonieux. Et peut-être plein de vie également !
Se respecter pour vivre ensemble
En sophrologie caycédienne, nous envisageons chaque être humain comme riche de capacités, de valeurs, avec une tridimensionnalité, vivant dans une coexistence avec les autres. Ainsi, reconnaitre leurs capacités est le premier pas vers cette coexistence libre et responsable, pleine de respect.
Envie de découvrir une pratique de sophrologie caycédienne riche en coexistence ? C’est ici avec le Dr Natalia Caycédo.