L’alliance
clé du lien entre le sophrologue et le sophronisant
L‘alliance est un des concepts-clés pour le sophrologue
En sophrologie caycédienne, nous cheminons ensemble, nous travaillons en alliance. Nous pourrions comparer le sophrologue à un guide de montagne :
Le guide de montagne montre le chemin au randonneur. Il marche à ses côtés mais il ne le porte pas. C’est bien le randonneur qui, à la force de ses jambes, avec sa motivation, arrive au sommet de la montagne. Peut-être va-t-il mettre du temps pour y arriver, peut-être sera-t-il surpris d’être déjà là, mais c’est toujours LUI et uniquement LUI qui grimpe la montagne.
Il en est ainsi du lien qui se crée entre le sophrologue et la personne qu’il accompagne : il la guide mais il ne la porte jamais.
Ceci est l’alliance.
L‘alliance se base sur la confiance réciproque
et celle-ci ne peut s’installer que si la personne se sent totalement libre en présence de son sophrologue.
Libre de se révéler, partiellement, totalement ou de se cacher si elle le souhaite.
Libre de faire, de ne pas faire, de faire à moitié.
Libre de ne pas se juger, de ne pas se sentir jugée.
Libre de sentir acceptée, telle qu’elle est.
Libre de s’écouter, dans la bienveillance envers elle-même et soutenue par la bienveillance de son sophrologue.
« Liberté, Bienveillance, Non-Jugement »
Le sophrologue utilise plusieurs outils pour permettre à cette alliance de s’installer :
– l’humanité et l’authenticité du sophrologue : je suis un être humain, avec des failles et des forces, avec des expériences de vie, des connaissances. Mais parce que je suis sophrologue, parce que j’ai suivi une formation approfondie pour le devenir, je sais les utiliser à bon escient, pour me mettre en empathie avec mon client et non pas pour le juger, l’analyser ou le conseiller. Uniquement pour l’accompagner : deux êtres humains qui cheminent ensemble.
– la parole du sophrologue : le « Nous » que j’utilise en séance pour vous guider, puisque nous cheminons ensemble. Cela passe également par le choix volontaire de ne pas vous proposer d’inductions : je ne vous emmènerai pas découvrir une forêt, une plage que j’apprécie. Nous cheminons ensemble, mais je ne vous porte pas : je vous propose des techniques qui peuvent vous aider à prendre conscience de ce qui est bon pour vous, mais la réponse ne peut venir que de vous-même, pas parce que je vous l’aurais soufflée.
– le regard du sophrologue : lorsque je vous invite à fermer les yeux, je ferme également les yeux. Et parce que je ferme les yeux, la crainte d’être observé, jugé, la crainte d’être ridicule disparaît. Il n’y a plus que nos deux présences, ici et maintenant. Sans jugement, sans regard extérieur, pour s’accueillir soi, juste soi.